2024 DIVIZ-06
huile sur toile, 50 x 100 cm
Je continue cette série, tant que ça marche, c.-à-d. tant que j'ai envie de remonter les marches vers l'atelier. Je trouve que la division, dans ces tableaux, s'estompe, et peu à peu risque de devenir une réconciliation. C'est toujours comme ça dans une série: quelque chose de dramatique qui a déclenché la mise au travail, se résout, mais trop vite: une sorte d'arrangement formel s'installe de lui-même qui tend à verrouiller le système, affaiblir la dynamique. Le peintre doit sans cesse se réveiller de cet engourdissement de la répétition, tout en espérant conserver cette sorte de demi-rêve qui l'a si bien porté au début.